Un mythe made in USA

Zombie = mort-vivant forcément cannibale, venant d'outre-tombe pour dévorer les vivants, le 21 décembre 2012, selon le calendrier Maya.

Mythe idéal, business hyper-lucratif, débouchant sur des cours d'auto-défense relevant d'un entraînement para-militaire.

Certains "scientifiques" prétendent qu'un croisement entre le virus de la rage et celui de la grippe (espagnole, H1N1...? C'est pas précisé !)  donnera naissance à des Zombies par mutation. Le mythe de Frankenstein est encore présent.

Un guide de survie est en vente. Il cartonnerait parait-il en librairie.

En attendant la fin du monde... 

Je me demande d'où est venue cette nouvelle tradition US, très très commerciale de fêter Halloween ici...? Déjà que j'ai dû consulter mon pote Google  pour ne pas me tromper sur l'orthographe. Même si dans le langage SMS, ou kréole, on doit l'écrire Alowine !

On oublierait presque l'effrayante et non moins attachante Grand-Mère Kal (dite Kala) si chère à notre enfance, qui faisait mine de nous attraper à chaque fois qu'on lui demandait inlassablement, dans la cour de récré :

"Grand-Mère Kal quelle heure il est...?"

Elle fonçait alors sur nous, égrenant les heures qui lui passaient par la tête, nous faisant bien comprendre que notre heure allait venir. On avait très peur, même et surtout si on n'était pas affublé de déguisements....

Le Frozen Yogurt n'a rien à voir avec Asterix et Obelix au service de sa Majesté.

Juste un petit plaisir pour le palais (le mien) après un film nullissime. En dépit des critiques, je suis allée en tourix voir de près ce film. Rien à voir avec celui d'Alain Chabat. Dès les premières minutes, j'avais envie de me barrer.

Même les enfants semblaient s'ennuyer. Une gamine passa tout son temps à fermer, refermer la porte du cinoche. J'ai tenu jusqu'au boutix en pensant à mon yaourt glacé. Comme quoi, une pléiade de bons acteurs ne suffit pas à sauver un film !

Obelix brillait par son absence, laissant Asterix porter le dolmen sur ses épaules avec joli thorax. Même César manquait de verve. Le pire: l'accent british, tout sauf british. 

D'où mon envie de déguster un frozen yogurtis. 

Myope comme une taupe», «rusé comme un renard», «serrés comme des sardines»...

 Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout. 
La preuve: que vous soyez fier comme un coq, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. 


Vous arrivez à votre premier rendez-vous, fier comme un paon et frais comme un gardon et là… pas un chat! 
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. 


Il y a anguille sous roche et pourtant la tête de linotte qui vous a obtenu ce rancard, vous l'a certifié: c'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. 
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.

Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. 
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.

Et vous, vous êtes fait comme un rat, mais vous restez muet comme une carpe. 

Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon !). 
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. 
C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. 


Se put-il que déjà vous le sûtes...? 

Doit-on mettre la marque du pluriel aux jours de la semaine ?

Tout bon commerçant s'est un jour posé cette question très légitime. Eh bien oui ! Lundi, mardi … sont des noms communs soumis aux mêmes règles d'accord que les autres noms communs. On écrit : tous les lundis et tous les dimanches. Sauf que, vous vous doutez bien que ça ne peut pas être aussi simple.

Lorsque ce même jour est suivi par une description de temps, la semaine  par exemple, il faut compter le nombre de ces jours dans cet intervalle de temps. Dans une semaine, il n'y a qu'un seul lundi et on écrit donc : tous les lundi de chaque semaine. Vous suivez toujours ?

Donc si on passe au mois, il y a cette fois plusieurs jours qui sont un lundi dans un mois et on écrit donc :

La réunion a lieu les premier et troisième lundis de chaque mois. Au passage, vous remarquerez que premier et troisième sont au singulier puisqu'il n'y a qu'un premier et un troisième dans un mois. Mais les deux ensemble sont un pluriel.

C'est dans ce même ordre d'idée qu'on écrit : tous les dimanches matin et tous les mardi soir de chaque semaine. Dans le premier cas, matin est au singulier car il n'y a qu'un seul matin dans une journée par contre il y a plusieurs dimanches.

Dans le deuxième cas, il n'y a qu'un seul mardi dans la semaine d'où le singulier et il n'y a toujours qu'un seul soir dans un mardi.

Vous faillites ne point lire ces subtilités de la langue française. Ce jour vous le pûtes !

 Ouff......