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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 11:58

Je suis vraiment jaloux!

 

Conseils félins pour rester zen et jeunes.

Laisser sonner le réveil et continuez à ronfler dans votre lit. Si votre patron n'est pas content, feignez la surdité subite. Il vous donnera un congé pour consulter un ORL.

Arrêter de courir dans tous les sens! Marchez, même s'il vous faut faire plusieurs kilomètres pour acheter le pain. Vous économiserez du carburant.

Quand vous constatez que votre budget a été dépassé, à la caisse d'un supermarché: souriez béatement à la caissière, en lui parlant de votre amnésie sélective concernant votre porte-monnaie.

Si vos enfants jouent au trampoline sur votre canapé, pensez aux conseils psy new âge: "laissez-les vivre. Faut qu'ils s'expriment."

Enfin, si votre moitié vous cherche des poux dans la tête, changez de moitié.

Après ça, si vous n'êtes pas devenu zen, contemplez l'image de la zénitude incarnée. Ça pourrait vous aider. Parole de chat!

 

Qu'elle est belle la vie!

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:39

Prépare ta gueule à la récré!

Nos charmantes petites têtes blondes, n'en font qu'à leur tête aujourd'hui. Plus de repères, plus de limites à leurs agissements. L'enfant est Roi. Tout lui est dû. Il veut tout, tout de suite et ne tolère aucune frustration, pourtant nécessaire à son épanouissement personnel. Chez nous, on dit : "li pousse comme mauvais z'herbes". Fin de citation!

Le problème c'est que l'absence de règles clairement instituées, n'est pas du tout pour le tranquilliser. Bien au contraire, ça ne fait que l'angoisser. Et quand y a de l'angoisse, ça créé des débordements, tels que: "Donne-moi ton goûter! Et puis pourquoi pas ton portable...? Si tu ne me donnes pas ce que je veux, je vais t'en coller une!" Souvent joignant le geste à la parole, le petit Roi a d'abord choisi sa cible, de préférence un plus faible que lui, qui servira de victime à son mal-être.

Le petit Roi est malheureux si aucun adulte n'est là pour lui dire: Non!

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 11:14

Pyro … quoi ?

Parmi les différents profils de pyromanes, je m’attacherai à celui pour qui la seule motivation est la jouissance.

Pendant que la forêt de Maïdo brûle de ses mille feux, que les autorités s’arrachent les cheveux pour trouver une solution afin d’en venir à bout du brasier ardent, que les pompiers harassés, poursuivent leur pénible tâche sans relâche, la nuit, le jour; le pyromane lui, est à cent lieux de ces basses préoccupations humaines et matérielles. Animé par un sentiment de Toute-Puissance, qui lui fait croire qu’il est au-dessus des lois, il jubile en silence de voir toute cette agitation rien que pour lui. Très sensible à la médiatisation, à la manière d’un serial killer, nul doute que le Néron des temps modernes, suit attentivement ses exploits à la télévision avec une  délectation morbide.

 Tout a peut-être commencé pour lui, il y a un an ? Ce second incendie s’apparenterait à une date d’anniversaire, un moment marquant de son histoire, une sorte de signature, pour que l’on se rappelle à son bon souvenir.  

Fasciné par le feu, le pyromane suit son impulsion qui consiste à passer à l’acte : exutoire à un mal-être profond, à une tension extrême qu’il faut à tout prix soulager. C’est sa manière à lui de communiquer, d’attirer l’attention sur lui, même derrière l’anonymat. C’est souvent lui qui donne l’alerte. Il peut même aller jusqu’à proposer son aide. L’acte est planifié, prémédité.

Dans le passé de ces allumés du feu (du moins ceux qu’on a pu arrêter), on retrouve des carences affectives précoces (des mauvais traitements) liées à une éducation trop permissive ou trop restrictive, qui ne leur a pas appris à gérer leurs émotions, leurs frustrations. Personnalité carencée, immature, anti-sociale... qui éprouve du plaisir dans la transgression et la prise de risques. Bref, il s’agit d’exprimer une souffrance qui ne peut se dire autrement que par le passage à l’acte, sans que la personne ait une claire conscience des conséquences. Difficile de lui mettre la main dessus, à cet addict du feu, rusé comme pas deux. S’ils sont plusieurs, la responsabilité individuelle se dilue dans le phénomène de groupe. Nous voilà bien avancés !

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 13:09

C'est la garde-à-vue!

 

Stop à la violence!

Un magistrat s'émeut (s'indigne) que des femmes battues viennent à la barre, pour excuser les coups portés par leurs conjoints, pire pour retirer la plainte, en trouvant des circonstances atténuantes aux passages à l'acte répétés. "Quand il n'a pas bu, il est très gentil. C'est la faute à l'alcool, au zamal... Alors la tête i bloque de temps en temps. Il va changer..."

Le fait est, que l'on ne guérit pas d'un coup de baguette magique d'une addiction à l'alcool ou à un autre toxique. Faut du temps, un désir de s'en sortir. La femme battue est dans une relation d'emprise psychologique avec son bourreau. Elle finit par se convaincre qu'elle a mérité les coups, elle culpabilise d'avoir osé aller jusqu'au dépôt de plainte (quand elle arrive à là!). Elle se trouve dans la position d'un oiseau en cage, sans pouvoir ouvrir la porte, même si elle a la clé à portée de main, si l'on peut dire. Dès les premières humiliations, dès la première gifle ... si elle n'a pas pu dire STOP, elle est mal barrée.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 16:54


 

 

Karl Marx disait: "La religion est l'opium du peuple."

C'est-à-dire que le peuple serait rendu à fumer son calumet pour pouvoir appréhender que Dieu existe? Si l'on suit ce raisonnement, la religion fonctionnerait un peu comme un psychotrope, une drogue dure, véritable addiction pour certains, à la recherche du Graal qui boivent la coupe parfois jusqu'à la lie.

Que ce soit avec un simple joint ou avec une drogue dure, l'addict est à la recherche d'un Dieu, son Dieu, un Dieu pour lui tout seul. Une manière d'atteindre le nirvana: le bonheur suprême.

Selon notre bon vieux Sigmund, adepte lui, non d'opium mais de coca - qu'il expérimenta sur lui-même - l'homme fait appel à Dieu pour tenter d'échapper à ses angoisses existentielles. Qui suis-je? D'où je viens? Pourquoi je vis? Dans quel état j'erre? Où cours-je? Après quoi? Comment se fait-ce?

La nature a horreur du vide. Dieu - absent dans la réalité, présent dans l'imaginaire collectif - serait une sorte d'ange gardien, un père de substitution, une entité idéalisée, à laquelle on s'accroche pour ne pas sombrer. Croyance illusoire. La religion, reconnue par le plus grand nombre, apporte un étayage nécessaire dans un gigantesque élan identificatoire.

Mais ... car il y a toujours un mais! Au nom de Dieu, on peut faire beaucoup de BA mais aussi éliminer des peuples.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 16:59


A peine sort-elle de l'ombre, que tout le monde lui tombe dessus, tant c'est dérangeant de parler d'agressions sexuelles: sujet Tabou par excellence. Après tout, elle n'avait qu'à rester cachée sous son drap, cela aurait bien arrangé tout le monde.

Un journaliste écrit: "Oui, nous sommes émus par cette femme qui souffre sans doute pour de vrai (SIC). Mais elle a été tellement salie par l'accusation, que nous ne savons plus s'il faut la croire."

Des fois qu'on se mettrait à souffrir pour rire, pour de faux, rien que pour le fun! Le doute est toujours là, le sexisme à la vie dure. Oser dire c'est prendre le risque d'être traînée dans la boue. C'est fait, c'est indécrottable, irrémédiable, définitif. Restons-en là! Pourtant, ce ne sont pas les lessives qui manquent!

Quand les hommes (et les femmes) comprendront-ils qu'une victime (un enfant, une femme, un homme) peut mettre des mois, des années (8/10/20 ans ... voire jamais), pour parler de ces choses-là, à cause de la honte, de la culpabilité, de la peur de ne pas être crue... Certaines victimes tentent tant bien que mal d'organiser leur vie autour du traumatisme enkysté, pour survivre; d'autres font des TS (tentatives de suicide), pour essayer de se faire entendre. Elles sont SDF d'elles-mêmes.

C'est la victime qui doit apporter la preuve tangible qu'elle a été agressée, alors qu'elle se trouve dans un état traumatique qui endigue sa mémoire, désorganise sa faculté de penser. Ce qui fait que peu de femmes (10%) osent porter plainte. Le nombre de plaintes classées sans suite ne cesse d'augmenter. Les agresseurs ont encore de beaux jours devant eux et le calvaire des victimes n'est pas prêt de se terminer.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 15:41


Un jeune homme intelligent, à la gueule d'ange, à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans confession, tue de sang-froid des jeunes sans défense. Tout le monde est sous le choc, sidéré. Pourquoi? On ne comprend pas. L'intéressé lui-même comprend-il réellement ce qu'il a fait? Saisit-il simplement la portée et les conséquences de son geste meurtrier?

"Cruel mais nécessaire", dit-il! Comme s'il avait une mission à accomplir, dans la souffrance! On voit bien que nous ne sommes plus dans la réalité, mais face à une logique de Toute-Puissance imaginaire, qui s'exprime sur le mode du délire mégalomaniaque extrêmement construit. Tel un Dieu vivant ayant droit de vie et de mort sur ses sujets ou le héros sanguinaire d'un jeu vidéo, l'objectif est la destruction de l'autre. Quand la haine submerge la pensée, les barrières morales s'effondrent, la frontière entre le bien et mal n'existe plus. 

Le tueur de masse, persuadé que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue pour lui et donc, pour les autres, en arrive à un suicide altruiste, se sacrifiant à la fin de la tragédie. Mais là, ce n'est pas le cas. Ce qui interpelle, c'est cette froideur émotionnelle avant les actes, pendant et après, cette absence d'affects, de remords. Responsable mais pas coupable! En l'absence de culpabilité, tout travail thérapeutique est voué à l'échec. 

Kamikase, non! L'homme, à l'ego hypertrophié (narcissique) veut entrer dans l'histoire, paradant en uniforme de guerrier, devant une tribune, supposée être subjuguée par ses propos délirants. On assiste à une déshumanisation de l'humain. L'homme fait sa propre loi qui n'est pas la vraie loi, celle de la société (en référence à la Loi du Père: "Tu ne tueras point")!


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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:55

 

Mort d'une Diva à 27 ans. L'abus de toxiques pour combler un manque.

En modifiant les perceptions, les sensations ... le toxique (alcool et/ou autres drogues) procure un plaisir des effets: la béatitude. Le corps est plein d'une violence non aboutie; les failles, les manques sont comblés comme miraculeusement. Pour retrouver cet état de béatitude absolue - qui arrête le cours de la pensée qui fait souffrir - la quête du produit devient l'unique centre d'intérêt. La personne est obnubilée par le produit, qui permet de lutter contre une souffrance dépressive intense, contre un sentiment de vide intérieur. On pourrait parler d'une sorte de psychothérapie par voie toxicomaniaque avec recherche de plénitude.

Mais la souffrance revient après la prise de toxiques et en leur absence. Il faut donc y retourner, au péril de sa vie, car la personne ne veut pas accepter d'être mal sans le toxique. C'est un cercle vicieux, vicié, un enfermement, qui isole des autres. 

La dépendance aux toxiques, est une maladie du lien, traduisant une incapacité à être seul sans l'autre. La personne addict a besoin d'un cadre sécurisant, d'une parole qui réconforte, pour qu'elle puisse se réapproprier une bonne image d'elle-même, qu'elle a perdu, pour ne plus avoir peur d'une identité supposée menacée par l'imaginaire. Le but est de lui faire prendre conscience qu'elle est en train d'attenter à sa vie et surtout qu'elle compte pour quelqu'un, qu'on l'aime.

Mais parfois, il est trop tard. Plus la souffrance est grande, moins on a envie de la partager. On ne peut sauver quelqu'un contre son gré, quand le désespoir est trop grand. 

Je découvre une Diva à la voix d'Or, qui n'avait plus le désir de vivre. C'est bien triste. Mais elle a arrêté de souffrir.


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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 06:21

La fragilité des parents rend l'enfant vulnérable. Ils ne savent plus quoi faire aujourd'hui, pour combler leur enfant. La peur de poser un cadre, de fixer des limites, de ne plus être aimé, en disant simplement: "Non", prend le pas sur les contraintes de l'éducation.

Prenons le cas du petit Nicolas, faisant "un caprice" à la caisse d'un super marché, où sont exposées de façon provocante, toutes sortes de sucreries, dans l'objectif de faire craquer les parents. Nicolas pique sa crise à cause d'un "Mars" qui le fait saliver. La mère ne parvenant pas à calmer les hurlements, offre à son fils la friandise tant convoitée, pour avoir la paix. Si personne ne met des mots sur une crise de colère, comment Nicolas pourrait-il comprendre quelque chose aux limites? On n'achète pas de sucreries, aujourd'hui, un point c'est tout! Le message est net et clair.

Ayons une petite pensée émue pour ceux qui offrent à leur enfant - parfois jusqu'à l'excès - tout ce qu'ils n'ont pas eu eux-mêmes dans leur enfance. Jouets coûteux et vêtements de marque sont censés se faire aimer davantage ... ou combler un manque? Comment inculquer des valeurs à un enfant qui vit dans l'immédiateté, le paraître? Peut-on le laisser prendre le pouvoir, sans lui imposer la frustration nécessaire, pour apprécier à leur juste valeur, les choses de la vie?

L'absence de confrontation à la frustration face aux multiples désirs, peut faire croire à l'enfant, que tout lui est dû, avec les conséquences que l'on peut imaginer au niveau des actes délictueux, tels: le racket ou autres passages à l'acte, quand les barrières morales ne sont plus là, pour contenir la violence.

 

* Extrait de: "Quand les mots manquent ... la violence explose", à paraître aux Editions l'Harmattan.

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 17:37


 

 

Je me suis fait piéger bêtement dans une cuvette, par un paparazzi, comme DSK dans sa salle de bain.

A-t-on idée de tomber dans un piège aussi grossier?

Oui, mais moi j'ai une excuse: je suis incapable de réfléchir puisque je suis bête de chez bête; tandis que lui, il est censé penser avec sa tête, enfin avec son cerveau d'humain ..!  

Pas très malin, tout ça! Ou alors le malin est passé par là. Je parle du démon de midi, évidemment!

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