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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:55

 

Mort d'une Diva à 27 ans. L'abus de toxiques pour combler un manque.

En modifiant les perceptions, les sensations ... le toxique (alcool et/ou autres drogues) procure un plaisir des effets: la béatitude. Le corps est plein d'une violence non aboutie; les failles, les manques sont comblés comme miraculeusement. Pour retrouver cet état de béatitude absolue - qui arrête le cours de la pensée qui fait souffrir - la quête du produit devient l'unique centre d'intérêt. La personne est obnubilée par le produit, qui permet de lutter contre une souffrance dépressive intense, contre un sentiment de vide intérieur. On pourrait parler d'une sorte de psychothérapie par voie toxicomaniaque avec recherche de plénitude.

Mais la souffrance revient après la prise de toxiques et en leur absence. Il faut donc y retourner, au péril de sa vie, car la personne ne veut pas accepter d'être mal sans le toxique. C'est un cercle vicieux, vicié, un enfermement, qui isole des autres. 

La dépendance aux toxiques, est une maladie du lien, traduisant une incapacité à être seul sans l'autre. La personne addict a besoin d'un cadre sécurisant, d'une parole qui réconforte, pour qu'elle puisse se réapproprier une bonne image d'elle-même, qu'elle a perdu, pour ne plus avoir peur d'une identité supposée menacée par l'imaginaire. Le but est de lui faire prendre conscience qu'elle est en train d'attenter à sa vie et surtout qu'elle compte pour quelqu'un, qu'on l'aime.

Mais parfois, il est trop tard. Plus la souffrance est grande, moins on a envie de la partager. On ne peut sauver quelqu'un contre son gré, quand le désespoir est trop grand. 

Je découvre une Diva à la voix d'Or, qui n'avait plus le désir de vivre. C'est bien triste. Mais elle a arrêté de souffrir.


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